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Atelier interculturel La Réunion – La Roumanie

                                                                                                                                           Alberto Bacusca

,                                                                                                                                          Teodora Olaru
                                                                                                                                           Florina Minzat 

                                                                                                                                           Roxana Căpăţână

                                                                                                                                           Jane Suissa,

                                                                                                                         étudiante en master de lettres à l’Université ,,Al. I. Cuza'' Iași​

              Argument

 

             L’idée de cet atelier  nous est venue lors de la rencontre avec Mlle Jane Suissa, étudiante en lettres, Ière année de master, qui a effectué un stage de pratique pédagogique auprès de notre professeur de français, Mme Cristina Poede. Mlle Suissa  a visité notre lycée ce printemps et elle a réalisé une  présentation captivante de son pays, La Réunion, une très belle île de l’Océan Indien, près du Madagascar. Jane Suissa est citoyenne française puisque La Réunion fait partie des DOM-TOM. Dans la présentation de son île, elle faisait référence à des problèmes de langue, de climat, de relief, d’origines ethniques, de religion et de culture. Nous avons pensé qu’il serait inédit de mettre en parallèle certains domaines des deux civilisations, pour y réfléchir plus profondément sur leur spécificité. Et cela, d’autant plus que les deux pays sont séparés par presque 10000 kilomètres, les paysages et les gens sont bien différents. Cela nous aiderait à connaître d’autres horizons, tout en ayant un « regard autre » sur notre propre culture. Unis par le français que nous étudions et qu’ils parlent en tant que langue officielle, nous avons un peu « redécouvert » les aspects  que nous avons délibérément choisis:

 

       I. Considérations sur la langue - Alberto Bacusca
       II. Traditions à haute portée symbolique : le mariage - Teodora Olaru
       III. La nourriture - Florina Minzat
       IV. La musique traditionnelle, genres et instruments - Roxana Căpățână

Nous avons constitué des équipes qui ont démarré leur documentation; les produits finis devaient être un document sur ces problèmes et une présentation en power point. Les textes que nous avons réalisés pourront être utiles aux élèves roumains passionnés d’anthropologie roumaine , de même qu’aux étrangers désireux de connaître des aspects de la civilisation roumaine.


Langue et civilisation roumaines : quelques découpages


 

 I. Bref aperçu sur la genèse du roumain
Le roumain est l’une des langues néo-latines ou romanes, parlées par les habitants de la Valachie, de la Transylvanie et de la Moldavie, où la colonisation romaine a laissé sa trace. Le fond de la langue est en effet le latin, apporté dans le pays pendant le règne de l'empereur Trajan, après la soumission des Daces. La nouvelle langue est appelée le daco-romain; à cause des éléments slaves La langue roumaine qu'elle a ultérieurement accueillis, elle a reçu encore la dénomination de romano-slave. Quelques racines grecques et turques s'y sont introduites.

 

La langue roumaine est le résultat de l'évolution historique de la langue latine parlée par les légions  romaines qui ont conquis la Dacie en 106. Peu de temps après avoir été vaincue, la Dacie est devenue une province romaine - Dacia Felix (227). L'influence romaine qui avait déjà commencé avant la conquête de l'empereur Trajan a continué au cours des deux siècles suivants, et même après le retrait officiel de l'armée romaine et de l'administration en 271- 274. La langue roumaine émerge avec le français, l’espagnol, l’italien et le portugais du «latin vulgaire», parlé par les Romains au second et premier siècles avant notre ère. En raison de son isolement des autres zones où l’on parlait le latin, la langue roumaine était plus conservatrice .

Le processus de formation de la langue roumaine a fini au VIIe siècle. Les invasions des tribus migratrices ont influencé la langue sans en modifier le vocabulaire de base, la grammaire ou la structure, qui ont gardé leur origine latine.
Greffé sur la langue thraco-dace, le latin qui allait devenir la langue roumaine, a incorporé certains éléments de la langue des autochtones. Il est difficile de déceler à coup sûr ces éléments à cause du manque de sources écrites en langue thraco-dace (d'ailleurs, il en est de même pour les langues gauloise et ibérique). Le critère généralement admis pour déterminer l'appartenance au substrat thraco-dace de certains mots roumains est la comparaison avec le dialecte a-roumain d’Albanie, le seul héritier direct de la langue parlée par les Thraces.

Par exemple:
• Amurg -crépuscule
• Branza –fromage
• Copac -arbre
• Fluier-sifflet
• Groapă-fosse
• Strugure-raisin
• Zgardă-collier

Le fond lexical latin de la langue roumaine comprend 2000 éléments de base (sans compter les dérivés), c'est-à-dire autant que le nombre de mots hérités directement du latin par les autres langues romanes. Les mots roumains hérités du latin représentent depuis toujours dans le roumain, le noyau de base du vocabulaire.

• Approximativement 6% des éléments latins  se trouvent seulement dans la langue roumaine. Les mots comme “lingura”=cuillère (lat. lingula), “oaie”=mouton (lat. ovis), “placinta”=tarte (lat. placenta), n’existent pas dans les autres langues latines.

Tout au long de son existence, le roumain a connu plusieurs étapes pendant son évolution. Premièrement, nous pouvons parler du roumain ancien, qui s’est développé depuis les V-e-VII-e siècles jusqu'à la fin du XIII-e siècle, lorsque  d’autres influences sont apparues.
Pendant cette période, la langue  a souffert beaucoup de transformations sous l’action des lois phonétiques sur les mots latins, qui se transforment dans des mots roumains:

• Les consonnes  m,n,s,t placées au fin du mot disparaissent: sebum>seu; caballus>cal;caput>cap
• ‘o’ accentué en position nasale devient ‘u’: bonus>bun;
•  ‘d’ suivi par ‘i’ se tranforme en ‘dz’ et puis en ‘z’: dico>dzic>zic=dis;
• ‘l’ intervocalique devient ‘r’: salis>sare=sel; solem>soare=soleil;
• ‘b’ intervocalique disparaît: caballus>cal=cheval;sebum>seu=dieu;
• La consonne double ‘ll’ devient simple ‘l’:callis>cale=route;
• ‘h’ en position initiale disparaît: herba>iarba=herbe;
• Le groupe de consonnes ‘ct’ devient ‘pt’:lactem>lapte=lait;
• ‘o’ accentué devient ‘oa’:porta>poarta=porte.

L’influence française:
L'influence française a eu un rôle décisif au perfectionnement  de la langue roumaine littéraire, au moins pour deux raisons. La  premiere fait référence à la conscience d’origine latine de ces deux peuples et de leur parenté linguistique.
La deuxième exploitait le prestige culturel de la France au début du XIXe siècle et les relations d’ordre politique et économique  entre la France et la Roumanie  La plupart des nouveaux termes sont empruntés au XVIIIe siècle et surtout au  XIXe siècle.
L’insertion des termes néologiques a été réalisée au niveau des concepts, des différents domaines d’activité :scientifique, politique et culturel.
Par exemple, en l’absence d’un langage philosophique, le traducteur introduit un nombre considérable de néologismes pour définir les relations entre les concepts et les réalités qu’ils représentent.

Exemples:
• analogie=analogie
• eroare=erreur
• filozofie=philosophie
• formă=forme
• idee=idée
• logică=logique

Les changements phonétiques se produisent à la fois dans le thème et dans la particule. Dans les thèmes, la vocale ’a’ (prononcée) a été conservée dans des formes comme: interesant - intéressant, a reprezenta - représenter. Au niveau des consonnes, le groupe ‘cs’ des éléments français a été réduit au ‘s’.
Des transformations se produisent aussi  dans la structure des affixes phonétiques. Le suffixe français ‘ment’ reste dans certains néologismes: document, eveniment, sentiment.

Alberto Bacuşcă

II. Le mariage roumain

Les traditions du mariage, surtout en milieu rural, comptent parmi le plus riches et les plus anciennes du fond ethnologique de Roumanie. Des anthropologues, des historiens, des sociologues ( Mircea Eliade, Dimitrie Gusti, Vasile Parvan) ont souligné l’originalité des symboles et le caractère propitiatoire des rituels. Rappelons quelques phases importantes de la cérémonie.
Le jeune homme avec son père et ses amis va chez les futurs beaux-parents pour demander la main de la jeune fille. C’est le moment du “poème du mariage”: le futur marié et ses amis racontent aux parents de la jeune fille qu’ils étaient à la chasse et qu’ils avaient raté une superbe biche. Celle-ci s’était cachée dans la maison des parents. Ils demandent impérativement “qu’on leur donne la biche”. Les parents sont finalement d’accord et leur servent un verre de vin ou de “tzuica”, en signe d’amitié. Un copieux repas est préparé pour célébrer l’union des mariés pour passer quelques moments ensemble avant le grand événement.
Dans le temps jadis, les dots de la jeune fille et du garçon étaient établies par des contrats. Elles devraient contenir des objets spécifiques qui reflétaient clairement le statut social : des terres, des animaux, des pièces en or, des sacs de céréales etc. Le coffre de dot montrait le statut de la mariée, de même que son caractère travailleur : blouses et nappes brodées, vêtements tricotés, des draps et des matelas.
En Roumanie, les témoins du mariage on le rôle de parrain et de marraine. Leur obligation matérielle est de payer le voile de la mariée, les bougies ornées et le service religieux, mais les obligations spirituelles sont beaucoup plus significatives. Ils ont le devoir de guider le jeune couple le long de leur chemin dans la vie. En respectant la tradition, le parrain et la marraine sont très importants et leur choix influence le déroulement de la noce et l’avenir des mariés.
Le « Fedeles » est la fête qui se passe avant la noce chez la mariée ; tous ses amis y participent. Les invités décorent les sapins pour le lendemain, quand, à coup sûr, la plus répandue tradition de la noce se passe. Le matin, le marié avec quelques bons amis prend les deux sapins décorés et ils commencent leur marche.
Le premier arrêt est chez le « parrain » et la « marraine » et après cela, chez la mariée. Le sapin symbolise la vigueur et la jeunesse et sa décoration symbolise la vie abondante de la nouvelle famille.
Le rasage du marié est une tradition qui a lieu en parallèle avec la préparation de la mariée. Le chevalier d’honneur le rase symboliquement signifiant par cela la préparation pour qu’il devienne un véritable homme et un bon mari. Ce rituel initiatique est la dernière tâche de préparation pour la noce. Apres cela, le marié peut commencer sa vie de famille. Pendant ce temps, chez la mariée, la « marraine », les demoiselles d’honneur et la mère de la jeune femme l’aide à se préparer (elles utilisent les plus beaux vêtements ou une robe blanche, spéciale ; elles font des tresses de cheveux compliquées). Finalement, elles lui mettent le voile blanc.
En Transylvanie, le drapeau de la noce est un objet du prestige, de fierté. Le but de cette tradition est d’annoncer dans le village le mariage des jeunes gens qui habitent dans la maison.
Dans les temps anciens, toute chose pourrait être considérée comme de mauvais augure. Pour cela, les mariées utilisaient des plantes connues pour la protection qu’elles assignaient au possesseur. Les fleurs étaient accrochées à la robe mais, avec le temps, les plantes ont été remplacées par un bouquet spécifique à cette occasion.
La “hora” de la mariée (“Nuneasca”) se danse chez la mariée, une bonne occasion pour sa mère d’offrir des cadeaux aux témoins-le parrain et la marraine- et aux parents du marié.
La « marraine » cuit une belle galette ornée de divers tressages qui est symboliquement partagée au-dessus de la tête de la mariée. Elle sera offerte aux invités, car elle apporte de la chance à ceux qui en mangent.
Avant la cérémonie religieuse la mariée, le garçon qui porte le sapin et le cortège de la mariée se dirigent vers la troisième fontaine à l’est à partir de la maison de la mariée. Tout est accompagné par les musiciens du village. La mariée et le jeune garçon portent une cruche attachée à une serviette faite dans la maison. Arrivés à la fontaine, le jeune homme sort trois fois de l’eau avec laquelle, chaque fois, il arrose la foule à l’aide d’un petit bouquet de basilic. Ce geste a la valeur d’un vœu adressé aux jeunes filles et aux garçons (bon mariage), de même qu’aux gens maries (prospérité).
Quand le jeune couple sort de l’église, les invites jettent du blé et du riz vers les mariés ; cela représente un transfert symbolique de force et de fertilité, de même qu’un éloignement des mauvais esprits.
Le vol de la mariée est une tradition récente qui se passe pendent la fête principale. Il faut que toute l’attention du marié soit concentrée  sur sa bien-aimé, mais les chevaliers d’honneur profitent de tout moments d’inattention et volent la mariée. Le jeune homme doit la chercher ou la racheter. Dans certaines zones du pays, les ravisseurs  doivent porter la mariée sur leur bras.
Vers le fin de la fête du mariage, la « marraine » enlève le voile blanc en le remplaçant par une écharpe ou un fichu,  signe du passage de l’état de jeune fille à celui de femme mariée. Le voile est posé sur la tête de l’une des jeunes filles.
En Moldavie, le marié s’en va à l’aube chez les témoins et après, chez la mariée. Le cortège part vers l’église et après la messe il y aura deux groupes : celui du marié qui ira chez lui avec les témoins et ses parents (les « grands beaux-parents ») et celui de la mariée qui part chez elle avec ses parents (les « petits beaux-parents »). Le soir tout le monde se réunit dans la maison du marié pour la fête et le grand festin qui peuvent durer trois jours !

Roxana Capatina

III. La cuisine roumaine 
La cuisine roumaine est le reflet du caractère multiculturel de la Roumanie. La cuisine porte la marque des nombreux envahisseurs: les Romains, les Tatars, les Hongrois, les Allemands, les Russes, les Grecs, les Turcs et le résultat est une étonnante richesse de goût. Hors ces aspects historiques, la cuisine roumaine liée à ses racines paysannes est également très influencée par les saisons: l'été, c'est l'abondance de fruits et de légumes frais, et l'hiver les légumes et les fruits frais sont remplacés par des conserves au vinaigre. La géographie contrastée a aussi conditionné la diversité des préparations culinaires.
Les Roumains sont de grands consommateurs de porc mais, ils aiment également le bœuf, le veau, le mouton et le poulet. La "côtelette" est un classique de la cuisine roumaine mais le porc est aussi consommé sous forme de "slanina", une sorte de lard fumé et épicé particulièrement savoureux.

• La mămăliga: cette semoule de maïs, plat de base du paysan roumain, rappelle la polenta italienne. Elle accompagne un fromage blanc fabriqué à partir de lait de vache ou de brebis un peu aigre, la tokitura (mélange de viande de porc et de veau avec du foie de volaille), ou n'importe quel plat.
• Les sarmale: feuilles de choux, de vigne, de betterave ou de radis noir, farcies de riz, viande, champignons, herbes et légumes.
• La zacusca: assortiments de légumes, d'herbes et de champignons hachés menu et conservés dans de l'huile, du vinaigre ou de la saumure. On les sert en apéritif : purée de champignons aux poivrons doux, à la tomate et à l'oignon, purée d'aubergine, etc.
• Les mititei ou mici: petites saucisses grillées à base de viande hachée, aillée et aromatisée ; à votre retour, vous serez peut-être tenté par la recette des mititei à base de collier et de gras de bœuf haché d'ail, de cumin et de gingembre en poudre et... bicarbonate de soude.
• Le potage paysan: soupe aigre traditionnellement à base de son fermenté (le fameux borş). Elle met en scène toutes sortes d'ingrédients : betterave, cèpes, herbes aromatiques, pommes de terre, mais aussi lard, bœuf.
• Le gratar: grillades de filet mignon le plus souvent de porc, parfois de  bœuf.. Souvent l'un des trois seuls plats proposés dans les restaurants.
•  La galete au fromage: inspirée de la cuisine ottomane, la plăcinta occupe une place de choix sur la table familiale des jours de fête. Entre le borek et le baklava, ce type de feuilleté salé (à la viande, au fromage et aux herbes), ou sucré et mielleux.
• Les papanaşi: des beignets sucrés au fromage blanc et à la vanille, qui se dégustent chauds, avec de la crème fraîche.
• Les kiftele: boulettes de viande hachée et grillée, avec de l'ail et des herbes.
• Le cozonac: gâteau brioché aux raisins de Corinthe, aux loukoums, aux noix, au pavot, etc., servi les jours de fête.
• Les fromages: on retrouve le même type de fabrication d'un bout à l'autre du pays. Achetés à la bergerie, le caş et l'urda, au lait de brebis frais, de vache ou de bufflonne, sont fameux et nature. On en trouve en vente le long des routes de montagne.

Sur la table, il manque rarement la telemea (fromage de brebis salé, sorte de feta), qui accompagne les tomates.
Teodora Olaru
IV.  Les instruments traditionnels roumains

La musique roumaine est une douce et agréable alchimie entre les différentes cultures qui l'ont influencée. Ainsi, la musique grecque, hongroise, slave, turque et occidentale se retrouvent dans les chansons, que celles-ci soient anciennes ou récentes. Inversement, la musique roumaine a influencé celle des voisins, et on la retrouve chez des compositeurs hongrois (Franz Liszt, par exemple) ou russes.
La musique folklorique traditionnelle est très ancienne et se reflète aujourd'hui jusqu'au sein des autres styles de musique - mêmes les plus modernes ou populaires. Un musicien comme Gheorghe Zamfir a été l'ambassadeur de cette musique grâce à son succès partout dans le monde avec sa flûte de Pan (naï). Toujours bien vivante en Roumanie, la musique traditionnelle diffère grandement selon les régions.La doina est le style de musique traditionnelle le plus courant. Elle est poétique et mélancolique, jouée sur une mélodie lente accompagnée d'un rythme rapide. Les genres les plus connus de la musique traditionnelle roumaine sont :
• bocet (lamentation funéraire)
• cântec (chant) :
• cântec batrânesc ou cintece batrinesti (ballade épique "chant des anciens")
• cântec dragoste (chant d'amour)
• cântec de joc (chant à danser)
• doina (chant lyrique)
• cântec lung (chant long)
Instruments de musique à vent :
• accordéon
• cor des montagnes
• cornemuse
• clarinette
• flûte
• petite flûte
• flûte de Pan
• ocarina
• paille
• hautbois
Instruments à  cordes :
• tympanon
• cythère
• luth
• violon à clairon
• violon
Instruments à percussion:
• tambour
• cymbals
Instruments improvisés
• Feuille
• Arrête de poisson
• Paille
La musique classique est la même qu'ailleurs dans le monde; la Roumanie a eu aussi ses artistes classiques internationalement connus, comme les compositeurs George Enescu, Ciprian Porumbescu , le chef d'orchestre Sergiu Celibidache ou la chanteuse d'opéra Angela Gheorghiu. On a plusieurs orchestres symphoniques, le plus connu étant celui de Bucarest.
Depuis la Révolution de 1989, les musiques modernes sont toutes présentes en Roumanie et parmi les jeunes, les plus en vogue sont la musique rap roumaine, le house, le pop, les différents styles rock et le reggae.

Florina Mînzat


Quelques conclusions

Nous considérons que notre démarche a été plutôt agréable que difficile ; les visages et les paysages de cette île lointaine qui nous fait rêver, La Réunion, des aspects de la langue , les rythmes créoles trépidants ou nostalgiques nous ont rendus plus conscients de notre culture , de nos mentalités. On a découvert d’une manière plus active et plus affective nos racines et en même temps, nous avons vu que les réactions humaines – joie, nostalgie, plaisirs de la vie- sont en principes les mêmes, en dépit des distances parfois bien importantes.
Nous avons pris la décision de poursuivre notre recherche, de l’élargir, de correspondre avec Mlle Suissa au sujet de la vie quotidienne des habitants de La Réunion, des écrivains créoles, des traditions et de la gastronomie. On va créer une page web qui va promouvoir les deux pays, en faisant découvrir des aspects significatifs de leurs cultures.

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